4 février 2021
Depuis 1995 le dispositif « Route des Salamandres », installé tous les ans de février à avril sur le lieu-dit « la Fontaine Colette », permet le sauvetage de plusieurs milliers d’amphibiens.
Prendre soin de la biodiversité, c’est aussi prendre soin de l’Homme. Les amphibiens (crapauds, grenouilles, tritons, salamandres) sont un maillon important de la chaine alimentaire : se nourrissant d’insectes, ils sont à leur tour la proie des oiseaux et des poissons.
Sur la route de leur migration vers leurs sites de reproduction (milieux aquatiques), ils sont parfois victimes de collisions routières.
Salamandre tachetée
La Salamandre tachetée est une espèce protégée. Elle vit dans les forêts humides. Il est difficile de l’observer, puisqu’elle est essentiellement nocturne. On peut différencier chaque salamandre, car elles ont toutes des tâches jaunes différentes !
Depuis 26 ans le Parc agit en faveur des amphibiens
Une barrière de protection temporaire est installée depuis 1995 au niveau du lieu-dit « la Fontaine-Colette », par l’équipe du Parc naturel régional de la Forêt d’Orient et la Ligue de l’enseignement de l’Aube. Ce dispositif installé de février à avril permet le sauvetage de plusieurs milliers d’amphibiens, sur la traversée de la route départementale 43.
Le 2 février 2021, 18 élèves de 1ère bac professionnel Gestion des Milieux Naturels et de la Faune du lycée agricole de Sainte-Maure sont venus en aide aux amphibiens lors du chantier-école d’installation de la « Route des Salamandres ».
Au total 280 mètres de barrière de protection ont été posés de chaque coté de la route départementale 43.
Ce chantier a été coordonné par les équipes du Parc naturel régional de la Forêt d’Orient et de la Ligue de l’Enseignement de l’Aube.
Clap de fin en 2021
2021 marque la dernière année où ce dispositif temporaire est installé, un passage à faune devant être créé par le Département de l’Aube sous la route (fin 2021).
En effet, à la fin de l’année 2020, le Conseil Départemental de l’Aube a lancé un appel d’offres pour la construction d’un « crapauduc » à la sortie de Mesnil-Saint-Père. Ce dispositif permettra aux amphibiens et plus généralement à la petite et moyenne faune de traverser à l’aide d’une dizaine de tunnels.
