Editorial
Par « nature », les Parcs naturels ont la chance d’avoir un cadre de vie privilégié pour les plantes, les animaux
et… les hommes ! Les élus et les techniciens de ces Parcs ont vocation à rassembler et à mettre en œuvre les
moyens financiers et humains nécessaires au développement harmonieux de l’ensemble.
Le Parc de la Forêt d’Orient agit, bien sûr, en ce sens. Il a, par exemple, créé récemment le CEPE (Centre d’Etudes
et de Pédagogie de l’Environnement).
En pleine forêt, à proximité immédiate des lacs, ce centre accueille de plus en plus de chercheurs et surtout d’enfants.
Il est, en effet, bon d’enseigner la Nature le plus tôt possible. C’est ainsi que notre environnement sera le mieux préservé. Dans un monde où il est souvent de bon ton de dire que tout va de plus en plus mal, il est intéressant de noter que ces dernières années les ramassages de détritus abandonnés dans les bois sont de moins en
moins fructueux. Tant mieux.
Par ailleurs, le Parc a un patrimoine culturel exceptionnel dans ses 50 communes. Bientôt il sera mieux mis
en valeur. Nous en reparlerons. Bientôt aussi, grâce au « Contrat de Parc » qui devrait être rapidement signé, nous
espérons vivement pouvoir proposer des financements intéressants aux habitants qui voudraient améliorer l’esthétique de leur maison.
Mais pour l’heure, la priorité de la saison est l’accueil des touristes. Pour beaucoup d’entre eux les lacs ont une
importance primordiale. D’où ce numéro de « territoire d’Orient » axé sur nos lacs.
Etienne COPEL
Président du Parc naturel régional de la Forêt d’Orient (Mai 1998 – Mai 2004)