8 décembre 2022
Le 6 décembre 2022, 4 agriculteurs du PnrFO lauréats du Concours Général Agricole se sont vus remettre leurs prix à la salle polyvalente de Mesnil Saint-Père dans la catégorie « Pratiques agro-écologiques, Prairies et parcours » pour leur maintien de prairies permanentes sur leurs exploitations.
Les prairies permanentes, un milieu à préserver
Les prairies permanentes sont des espaces ouverts qui couplent usage agricole et rôle écologique lorsqu’elles font l’objet d’une exploitation. Elles se réduisent depuis plusieurs années, notamment en raison de la diminution de l’élevage. Ce milieu abonde pourtant en insectes, oiseaux, reptiles, batraciens et petits mammifères et présente une grande diversité floristique, qui contribue elle-même à une production agricole de qualité en raison de son action sur les caractéristiques gustatives et nutritionnelles des produits (viande, fromage, miel…). Les prairies permanentes composent aussi les paysages traditionnels d’une partie du Parc et concourent au respect des écosystèmes.
Valoriser les agricultures respectueuses des prairies
Afin de saluer l’action des agriculteurs qui œuvrent en faveur du maintien de ces prairies sur le territoire du Parc, une cérémonie a été organisée à la salle polyvalente de Mesnil Saint-Père pour les récompenser dans le cadre du Concours Général Agricole. Les lauréats ont été sélectionnés par un jury local, composé de deux experts en botanique, une en agronomie fourragère, une en fourrage et le dernier en apiculture.
Christian Denormandie, Président de la Commission Agriculture et Forêt du Parc, a distribué les prix après un discours rappelant l’importance du maintien des prairies, notamment via l’élevage. Le 1er prix d’excellence agro-écologique a été remis à Denis Hunin, du GAEC des Grèves à Lassicourt. Une mention spéciale « Parcelle la plus patrimoniale » a été décernée à Patrick Michon de l’EARL Landoujeux (Amance). Lionel Martens de l’EARL Ferme Moonriver (Unienville) a quant à lui reçu la mention « Parcelle la plus diversifiée », et enfin Baptiste Clairin de l’EARL de l’Orient (Chauffour-les-Bailly) celle du « Plus beau cadre de vie pour les vaches ».